INTEGRALE DES POEMES 
Alexandre Scriabine
Editions Calliope CAL 9353, distribution Harmonia Mundi paru en 2006

« Le toucher de Pascal Amoyel vient renforcer l’étrangeté et le mysticisme d’une conception très poignante. On se laisse envoûter par un remarquable Poème-Nocturne » (…), comme par tout un programme tendu par l’ultime Poème op. 72 Vers la Flamme… Pas un crépitement de brasier, mais une flamme sombre, d’un voluptueux mystère – à l’image du disque tout entier. » Diapason, Alain Cochard

Programme Musical

Poème op. 32 n°1 en fa dièse majeur (1903)

Poème op. 32 n°2 en ré majeur (1903)

Poème op. 41 en ré bémol majeur (1903)

Poème tragique op. 34 en si bémol majeur (1903)

Poème-Nocturne op. 61 (1911)

Poème ailé op. 51 n°3 en si majeur (1906)

Poème op. 59 n°1 (1910)

Poème satanique op. 36 en do majeur (1903)

Poème op. 52 n° 1 (1906)

Quasi valse op. 47 en fa majeur (1905)

Valse op. 38 en la bémol majeur (1903)

Poème languide op. 52 n°3 (1906)

Poème fantasque op. 45 n°2 en do majeur (1904-5)

Poème op. 44 n°1 en do majeur (1905)

Poème op.44 n°2 en do majeur (1905)

Feuillet d’album op. 45 n°1 en mi bémol majeur (1904-5)

Poème op. 69 n°1 (1913)

Poème op. 69 n°2 (1913)

Poème « Masques » op. 63 n°1 (1911)

Poème « Etrangeté » op. 63 n° 2 (1911)

Poème op.71 n°1 (1914)

Poème op.71 n°2 (1914)

Poème « Vers la flamme » op.72 (1914)

Distinctions

            

Extraits de Presse

« Après sa superbe interprétation des Nocturnes de Chopin, Pascal Amoyel a eu tout simplement une idée de génie en composant ce programme regroupant l’intégrale des 20 poèmes pour piano de Scriabine, complétée par quelques autres pièces (…) Pascal Amoyel s’avère un guide merveilleux (…), il nous plonge dès le Premier Poème op.32 n°1 dans des atmosphères de rêve eveillé. Quelques comparaisons nous montrent qu’il excelle aussi bien qu’Horowitz (et mieux qu’Ashkenazy ou Ponti, plus nerveux) à susciter l’impression de douceur de surface d’une eau dormante agitée de remous secrets aux éruptions soudaines. Plus que les autres interprètes, il prend le temps de faire sonner les harmonies subtiles, laisse durer des résonnances, souligne les moindres inflexions, débroussaille les linéaments de ces musiques complexes, et leur procure ainsi une évidence lumineuse. (…) Pascal Amoyel déploie des atmosphères infiniment variées et inédites, comme autant de parfums vénéneux, de drogues douces dont on risque fort de devenir éternellement dépendant. »
Classica, Philippe van den Bosch

« Le jeu de Pascal Amoyel montre une profondeur de vue, une grande intelligence et une réelle recherche de sonorités. Ce programme est ainsi, grâce à l’interprète qui mesure bien l’importance de ce parcours, comme un voyage de la musique vers ses origines sacrées. Amoyel, au service fidèle de Scriabine, montre la modernité comme elle n’est que rarement appréhendée, une tentative non pas intellectualiste mais une poussée désespérée vers une transe « plus qu’humaine. »

Le Monde de la Musique, Jacques Amblard 

« Brillant jeune pianiste, « révélation » des victoires de la musique 2005, Pascal Amoyel a réuni les 23 Poèmes de Scriabine en un disque riche en couleurs et en accents contrastés (…) tout en tirant des sonorités magiques d’un troublant Steinway. A connaître absolument. »
La Croix, Jean-Luc Macia

« Une sonorité pleine et généreuse, enveloppée et voluptueuse, gorgée de couleurs et de parfums : il n’en faut pas plus pour jouer Scriabine. À ceci près que Pascal Amoyel ne s’en contente pas, respectant scrupuleusement (…) les innombrables nuances d’expression et de dynamique. (…) Pascal Amoyel privilégie ainsi la dimension onirique, maintenant le temps en perpétuelle suspension (…) son interprétation, loin de se griser de la sensualité des accords, n’oublie jamais la clarté de la polyphonie, ce qui donne à «Vers la flamme» un relief inattendu. L’ordre adopté est libre, même si tout commence avec l’op.38 et s’achève avec l’op. 72, le pianiste ayant lui-même choisi la succession des étapes de l’initiation à la lumière – Schumann, là encore? – où nous le suivons avec ravissement. »
Pianiste, Didier Van Moere

« Dans ces œuvres, le geste de Pascal Amoyel se fait pugnace, sans jamais tomber dans la virtuosité gratuite, rond et voluptueux dans ses phrasés, aussi spontanné qu’intelligent. Les évocations ne manquent pas, et c’est une véritable fresque musicale que l’artiste crée pour nos oreilles. L’univers de la nuit est là, irisé d’harmonies dont la modernité interdit tout mélo. Un piano exceptionnel de maîtrise et d’inspiration. »
A nous Paris, Coralie Welcomme